dijous, 9 de setembre del 2010

Dernière nuit















Il pleut des cordes,
nous marchons sous un ciel gris
percé par des melliers d'aiguilles.
À l'horizon de nos fenêtres
plus rien ne bouge, plus rien ne vit.
À l'horizon le ciel défait,
l'ange ruisselant se dessine.
On voudrait s'aimer à jamais
sous cette pluie que rien ne termine.

Aime-moi moins, mais aime-moi longtemps.

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